Les IOP, un dispositif pour mesurer la saleté de la ville

30 jan 2015

Aviez-vous déjà entendu parler des IOP ? Pourtant ces Indicateurs Objectifs de Propreté (IOP), développés par l’AVPU (Association des Villes pour la Propreté Urbaine) existent depuis la fin 2010. Un moyen très pratique pour quantifier le degré de saleté d’une ville et dont Rennes Métropole fut un des pionniers.

Un référentiel national

L’Association des Villes pour la Propreté Urbaine (AVPU), crée en 2010, s’est chargée depuis 2009, à travers des groupes de réflexion composés d’élus et d’agents de collectivité de plusieurs villes de France d’élaborer une grille d’évaluation de la propreté en ville.

L’objectif était de mettre en place un référentiel statistique national afin de faire progresser l’hygiène et la propreté des rues dans l’ensemble de la France. A travers cet enjeu, il est important de sensibiliser les citadins sur les améliorations en matière de propreté et de contribuer à diffuser une meilleure image de la ville.

L’association organise, tout au long de l’année, des journées de rencontres entre les acteurs du monde de la propreté dans toutes les villes participantes afin d’harmoniser la méthode et de pourvoir facilement comparer les résultats. Les membres peuvent choisir de rendre ces résultats publics ou bien de les garder confidentiels.

Comment fonctionne l’IOP ?

Le principe des IOP est simple, il s’agit d’une grille avec des cases à cocher qui est remplie par les agents d’entretien de la municipalité. L’outil s’intéresse à dix facteurs clés : les papiers (emballages alimentaires, journaux, etc.), les verres et débris de verre, les mégots de cigarette, les déjections canines, les dépôts sauvages, les sacs d'ordures ménagères, les feuilles mortes, les dégradations murales (tags, affiches, etc.), les déchets « adhérents » comme les tâches d'huiles, et enfin les déchets alimentaires organiques.

La matérialisation de la salissure des rues et des trottoirs de la ville permet ensuite aux agents d’entretien de mieux agir en fonction des secteurs jugés les plus sales. Ce travail permet aussi de rendre compte aux riverains de la réalité des choses car bien souvent il existe un décalage entre le sentiment qu’ont les gens sur la propreté de leur quartier et la situation effective.

Les chiffres de la propreté à Rennes

Avec Christine Rident comme vice-présidente de l’AVPU, Rennes est en première ligne dans ce combat contre la saleté et fut une des premières villes à mettre ce système en action.

Voici les quelques chiffres clé pour Rennes Métropole en 2013 :

  • 120 500 heures de propreté manuelle, 23 499 heures de fonctionnement des balayeuses mécanique et  3 591 heures de fonctionnement des laveuses.
  • 3 155 tonnes de déchets récoltés.
  • 57 sanitaires en gestion interne (nettoyage et maintenance).
  • Environ 900 corbeilles à papier à vider à des fréquences diverses.
  • 9 706 graffitis enlevés dont 7 018 en centre-ville.
  • 3 581 heures consacrées au nettoyage des panneaux d'affichage et à l'enlèvement d'affichage sauvage.

(source : http://metropole.rennes.fr/politiques-publiques/environnement-economie-recherche/l-environnement/la-proprete-urbaine/)

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